Olga Stein: La condition. Humaine

L'histoire de la condition humaine d'Olga Stein ressemble à celle tirée d’un roman du début du XXème siècle: une jeune artiste prometteuse mène sa carrière dans la capitale de son pays natal et prépare sa première exposition à Paris. Son atelier est rempli de peintures mais aussi de rencontres, de rires et d'échanges. Hélas, cette effervescence se voit bouleversée lorsque des bombes tombent sur sa ville et lui enlèvent petit à petit tout ce qu’elle avait construit depuis des années. La jeune artiste est contrainte de quitter ce qui lui est cher et de partir vers l’inconnu. Elle continue à travailler en exil et son art, comme la résistance de son peuple, persiste malgré les atrocités commises par l’armée russe. Aujourd’hui, elle se retrouve à Paris pour montrer son témoignage forgé par les flammes de la guerre.  


Née en 1997 à Cherkassy (Ukraine) Olga Stein gagne très rapidement sa place sur la scène contemporaine ukrainienne. En 2018, après avoir obtenu sa maîtrise en restauration à l’Académie des Beaux-Arts de Lviv, elle s’aventure dans sa propre voie. A Kyiv, Olga devient le centre d’une communauté artistique importante formée autour de son atelier STEIN STUDIO. 



Dans son travail, Olga est fidèle à sa formation académique. Elle opère dans un champ visuel inspiré de l’iconographie orthodoxe et y introduit des problématiques externes ; telles que la place de la femme, la corporalité et la sexualité. Dans ses œuvres, Olga étudie méthodiquement le rapport entre les textes religieux, l’évolution de l’Eglise et celle de la société au sens large. Sans ambition provocatrice, elle associe le processus de l’étude des Évangiles à la découverte progressive du monde. A travers ses œuvres, elle questionne la transmission de la vérité, la nature humaine et son rapport avec l’Univers. 


« La condition humaine » est le projet d’Olga qui est né de la guerre et pendant la guerre. Tout en restant fidèle à son univers visuel, l'artiste propose d’ouvrir un débat autour des sujets dictés par le nouveau monde dans lequel elle vit depuis le 24 février. Ici, elle parle du martyre, de la souffrance brûlante ainsi que de l’héroïsme et de la mort sacrificielle. Olga étudie le phénomène des prêtres pendant la guerre et pioche dans la réalité contemporaine qui relève de ce qui est le plus atroce et le plus beau chez les humains. Sur ses toiles, coexistent la souffrance ultime et le salut. Ici, la fatalité et l’espoir s’opposent, se mêlent et résultent la plus humaine de toutes les conditions. 


Le bénéfice sera versée au profit des associations humanitaires en Ukraine.

Du 24 avril au 22 mai 
132 rue de Turenne, 75003 Paris 

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